Carnet de route avec Maxime Bouet #4

Publié le par Valentin JACQUEMET

Durant toute l'année 2009, Cyclisme NEWS vous propose de suivre, mois par mois, l'évolution de Maxime Bouet, coureur réalisant sa deuxième saison chez les professionnels au sein de l'équipe Agritubel.

 

Je reviens du Portugal où j'ai vécu une course folle lors du Tour d'Alentejo conclue par ma première victoire pro sur une course par étapes. Ce fut une épreuve pleine du premier au dernier jour. En effet, j'arrive avec mes deux compagnons d'échappée pour la victoire de la première étape. Sûr de ma vitesse, je ne doute pas et remporte l'étape, prenant par la même occasion le maillot de leader.

 

Victoire de Maxime lors de la première étape

 

J'ai ensuite géré ma course en limitant la casse lors du contre-la-montre de vingt kilomètres. J'ai eu la chance d'être confronté à un parcours m'avantageant sur la fin, étant en légère montée. Je me retrouvais à trois petites secondes du leader, Guerra, au général.

 

Tout de jaune vêtu lors du contre-la-montre

 

N'ayant pas pu faire la différence dans l'étape reine, je pensais avoir course perdue jusqu'au moment où mon directeur sportif m'a prévenu que l'arrivée était en montée et en pavé. L'équipe a alors fait un énorme travail pour moi, et j'arrive à empocher les quatre secondes de bonifications, synonyme de troisième place de l'étape, et remporte le général pour seulement une petite seconde. Cette victoire est, bien sur, dû à ma forme du moment. Mes quelques jours de coupure avant Paris-Nice et ma reprise de l'entrainement m'ont permit d'être effectif dès mon retour à la compétition.

 

Victoire finale pour ... une seconde de Maxime

 

Le mois de mars fut marqué par ma participation à mon premier Paris-Nice duquel je tire un bon bilan. J'ai pu remarquer que je possédais de bonnes capacités de récupération. Pour preuve, je termine mieux « la Course au Soleil » que je ne l'avais commencé avec ma présence dans l'échappée du samedi et ma place dans les vingt-cinq le dimanche à Nice. Ce Paris-Nice m'a servit de formation : je sais désormais comment gérer ce genre de courses très nerveuse, où le rythme est très soutenu. Il faudra donc que je me fixe des étapes pour pouvoir m'économiser sur le reste des courses.

La suite de ma saison passera par l'Isère Rhône-Alpes Tour où je vise une place au général qui pourrait me permettre de prendre la tête de l'UCI Europa Tour. J'enchainerai ensuite avec les deux classiques ardennaises auxquels participent l'équipe : La Flèche Wallonne où je viserai une placette et Liège-Bastogne-Liège où finir la course sera déjà une satisfaction vu la difficulté de la « Doyenne ». Je reviendrai en France pour courir les 4 jours de Dunkerque que je découvrirai par la même occasion et le Circuit de Lorraine où j'avais pris une belle quatrième place l'an dernier au classement général final.

Avant d'aborder ces nouveaux événements, le moral est gonflé à bloc. Tout à fait normal lorsque la victoire est présente. Nous sommes en Avril, et il me reste deux mois à attendre avant de savoir si je participerai ou non à mon premier Tour de France.

 

Maxime aujourd'hui :

13500 kilomètres au compteur

65 kg

  24 jours de courses

  3 victoires

2 fois sur le podium


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